Le département de l'Aveyron

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Appartenant à l’extrémité sud-occidentale du Massif Central, le département de l’Aveyron issu de l’ancienne province du Rouergue est très vaste. Composé d’une suite de hauts plateaux, son relief et ses paysages sont contrastés :
Au nord du département trois plateaux Aubrac, Lévezou et Grand Causses sont adossés au Gévaudan et aux Cévennes. A l’ouest, le Ségala jouxte les Causses Quercynois. Entre ces plateaux prennent place de larges vallées alluviales formées par l’Aveyron, le Tarn, le Viaur, le Lot.
Cette géographie a permis l’emploi d’une variété de pierres très importante dans les constructions (le basalte, le granit, le calcaire ou encore le grès rouge). Le schiste quant à lui est utilisé pour les pavement et toitures.

Rattaché au pays de la Narbonnaise après à sa conquête par les Romains, le territoire de l’actuel Aveyron conserve des vestiges de cette forte occupation et de son activité économique en particulier sur le site de Graufesenque près de Millau.

Au Moyen Âge, le premier diocèse de Rodez est calqué sur l’ancien territoire des Ruthènes. De nombreuses abbayes s’établissent sur ce territoire (Saint-Foy de Conques, Sylvanès, Loc-Dieu, etc…) situées sur le chemin de Saint-Jacques, elles permettent ainsi à de nombreuses villes de prospérer.
La cathédrale de Rodez chef d’œuvre du style gothique flamboyant, la chartreuse Saint-Sauveur de Villefranche-de-Rouergue ou encore le château de Bournazel témoignent du renouveau artistique qui s’opère dans la région à la Renaissance.

L’Aveyron est aussi un territoire de lutte. On connait celle des Croquants durant laquelle des paysans révoltés occupèrent la ville de Villefranche-de-Rouergue. Puis plus récemment, dans les années 1970, c’est sur le plateau du Larzac que s’est menée la lutte contre l’extension d’un camp militaire révélant les fractures d’une société en mutation.

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