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Les collections scientifiques L'hôtel de Bernuy, actuellement lycée Pierre de Fermat, a été construit par un riche marchand pastelier dans la première moitié du 16e siècle. Le lycée abrite une remarquable collection d'objets scientifiques destinés à l'enseignement.
Tautavel, un nouveau musée en projet Image Tautavel, un nouveau musée en projet Résumé Un nouveau musée Tautavel à la hauteur de son histoire et de ses collections.
Présentation du carnet de recherche Image Présentation du carnet de recherche Résumé Le « Carnet de recherche » vous propose de découvrir la recherche en train de se faire !
Image Le parc Rochegude à Albi Partager cet article : Image Le parc privé d'un botaniste avertiEn 1787, après une vie au service de la Marine Royale, l'amiral Rochegude (1741-1834) avait acquis un hôtel, à la limite du cœur historique d’Albi. En 1799, il fait réaliser un parc sur le terrain alentours et s’y installe réellement en 1802. Rochegude aménage en outre une bibliothèque dans l’hôtel qui contient de nombreux ouvrages de botanique. Image Vue d'ensemble de la cour de l'hôtel Rochegude. Boyer Maxime (c) Inventaire général Région Occitanie Après l’acquisition d’un terrain attenant, Rochegude poursuit les embellissements du jardin : les charmilles sont coupées et remplacées en partie par des petit parterres. Il construit également dans le parc une orangerie qui renferme, d’après les témoignages de ses contemporains, une collection de plantes exotiques, disparue lors de l'agrandissement du parc dans les années 1880. Image Monument à Henry de Rochegude. Mitteau-Giouse Titouan (c) Inventaire général Région Occitanie Le legs RochegudeSans descendance, Rochegude lègue à la ville d'Albi l'hôtel particulier, sa bibliothèque et le parc privé associé après en avoir laissé l’usufruit à sa nièce Célestine de Saint-Juéry. Il donne toutefois des recommandations à la Ville : la propriété devra garder son nom et la bibliothèque ne devra pas être déplacée. Image Entrée principale (nord) du parc depuis le boulevard Carnot. Couvreur Celyan (c) Inventaire général Région Occitanie Un parc municipalDès le 15 juillet 1884, la municipalité décide d'ouvrir le jardin au public. Puis, après les aménagements réalisés par l’architecte parisien Lacroux et les plantations associées par l'architecte-paysagiste Léon Aussel, le jardin d'agrément est transformé en parc public et ouvre quotidiennement à partir du 15 avril 1887. Image Projet de plantations adapté au projet de M. Lacroux, architecte, dressé par l'architecte-paysagiste Aussel à Albi le 1er mai 1887. Kérignard Marc (c) Inventaire général Région Occitanie (c) Département du Tarn Image Projet de drainage et de plantations : profils, dressé par Léon Aussel. Kérignard Marc (c) Inventaire général Région Occitanie (c) Département du Tarn Le parc s’organise sur une surface de 4 hectares. Près de la demeure, sur la partie haute du jardin, prend place un jardin régulier avec un labyrinthe de buis et des parterres engazonnés agrémentés de massifs fleuris qui abritaient la fontaine dite du griffoul de Lisle-sur-Tarn. En contrebas, et s'adaptant à la déclivité naturelle du terrain, un parc paysager remplace l'ancienne exploitation agricole avec jardin potager, prairie et verger planté d'au moins 230 arbres, de 85 variétés différentes : libocèdre, ombellulaire de Californie, sequoia sempervirens, platanes en cépées, magnolias, cyprès chauves… Image Parterres de buis. Mitteau-Giouse Titouan (c) Inventaire général Région Occitanie Image Parc paysager. Boyer Maxime (c) Inventaire général Région Occitanie Image Jardin régulier. Boyer Maxime (c) Inventaire général Région Occitanie Image Cascade du parc. Couvreur Celyan (c) Inventaire général Région Occitanie Une exèdre et un salon de verdure offrent des espaces de repos dans le parc. Le lac, de forme irrégulière et constitué de trois parties séparées par des petits ponts offre ainsi des points de vue et effets de pittoresque. Il était alimenté via une cascade par le canalet qui traverse la propriété. La plus grande pièce d'eau comportait une presqu'île. Un îlot était prévu sur la pièce d'eau centrale. Image Allée du parc paysager. Alexandre Tibo (c) Inventaire général Région Occitanie L'aménagement du parc s'est accompagné de percements urbains isolant l'hôtel et le parc et créant de nouvelles voies d'accès. En 1900, la terrasse aux platanes où se trouve le buste de l'amiral est élargie, afin de pouvoir y accueillir des concerts. Il est prévu également la construction d'un chalet au-dessus de la grande cascade et l'établissement de rigoles pavées pour faciliter l'écoulement des eaux. Le parc Rochegude est labellisé « jardin remarquable » depuis 2010. Image Entrée nord du parc. Couvreur Celyan (c) Inventaire général Région Occitanie La statuaire du parcPlusieurs statues sont venues orner le parc, dont certaines ont disparu. Pour honorer le legs, dès 1886, un buste de Rochegude en bronze, réalisé par le sculpteur Gabriel Pech est inauguré. Enlevé par les troupes allemandes en 1942, il a été refondu en 1949 d’après la maquette d’origine. Il se trouve à nouveau dans le parc, sous quatre platanes centenaires. La statue d’Apollon, dite du « Sophocle dansant » était une statue en bronze de deux mètres de hauteur réalisée également par Gabriel Pech. Elle valut à son auteur de remporter la 2ème médaille au concours du prix de Rome de 1890. Elle est arrivée à Albi le 18 juillet 1895. Elle fut également retirée par les troupes allemandes en 1942 et n'est plus connue que par des photographies anciennes. Image Le Sophocle dansant du Parc de Rochegude © Donation Amélie Galup, Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion Grand Palais Rmn Photo La statue d’Œdipe et le sphinx, œuvre en bronze de Vidal Dubray était à l’origine placée dans la cour d’honneur puis elle est déplacée au centre d’un parterre fleuri. Elle a désormais disparu tout comme une statue d'Orphée mal documentée.Seule reste dans le parc la statue la « Muse Consolatrice », du sculpteur tarnais Jules Pendariès, acquise par la ville d'Albi est installé en 1907. Image Statue de la Muse consolatrice. Abdou-Cazanave Lucie (c) Inventaire général Région Occitanie Image Détail du titre sur la base de la statue de la Muse consolatrice. Couvreur Celyan (c) Inventaire général Région Occitanie Le dépôt lapidaireLa fontaine dite du griffoul de Lisle-sur-Tarn (réalisée entre 1250 et 1270 pour la vasque en plomb et complété en 1651 par un groupe sculpté en bronze) a été installée dans le parc Rochegude en 1881 mais son retour à son emplacement d'origine a été négocié par les deux communes en 2000. Trois arcades provenant du cloître de la cathédrale d'Albi se trouvaient au pied de l'hôtel à la fin du 19e siècle. Elles ont été installées en 1892, grâce à M. Revelli, conservateur-adjoint du musée d'Albi, soutenu par la société des sciences arts et belles lettres du Tarn. Ces vestiges ont été conservés dans le parc au moins jusqu'aux années 1980. Ils ont par la suite été remontés et mis en valeurs, place de la Trébaille, à proximité de leur emplacement d'origine. Image Ruines du cloître au Parc de Rochegude. © Donation Amélie Galup, Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion Grand Palais Rmn Photo On observe aussi ce type d’aménagement à Tarbes dans le jardin Massey à la même époque. Ce jardin botanique conçu par Placide Massey au 19e siècle abrite le cloître de l’ancienne abbaye de Saint-Sever-de-Rustan racheté par la ville de Tarbes à l’initiative d’un groupe d’érudit et remontés dans le Jardin Massey en 1890. Image Cloître de l'ancienne abbaye de Saint-Sever de Rustan, actuellement dans le Jardin Massey Poitou, Philippe (c) Inventaire général Région Occitanie Voir la visite virtuelle du jardin Massey à Tarbes Image Allée du parc paysager. Le Guerroue Marin (c) Inventaire général Région Occitanie Au printemps 2024, la photographe du service de l’inventaire général de la Région Occitanie, Amélie Boyer, intervient auprès des élèves en BAC Pro photographie au Lycée Clément de Pémille de Graulhet encadrés par leur formateur Pierre Assemat, pour présenter les missions du service et les spécificités du photographe de l’inventaire ainsi que pour aborder le patrimoine paysager en images. La mission qui leur est confiée est de réaliser la couverture photographique du parc Rochegude à Albi. A l’aide d’un plan, le parc a été découpé en six zones. Les six apprentis photographes ont chacun photographié les éléments constituant le parc sur leur secteur (architecture, sculpture, allées, bassins, fontaines, jardins, ponts, portails). Ce projet photographique a permis de sensibiliser les étudiants à la photographie du patrimoine paysager, d’alimenter la photothèque de l’inventaire général et de mettre en valeur le regard des apprentis photographes. Consulter la notice documentaire du parc Rochegude Crédits :Texte et conception : Alice de la Taille et Christelle Parville, Direction de la Culture et du Patrimoine, Région Occitanie.Photographies : Les apprentis photographes du CFA académique Région Occitanie, UFA de Graulhet : Lucie Abdou-Cazanave ; Maxime Boyer ; Celyan Couvreur ; Marin Le Guerroue ; Titouan Mitteau-Giouse ; Alexandre Tibo.