Sainte Émilie DE RODAT 1787-1852

Sainte Émilie DE RODAT nait le 6 septembre 1787 dans une ancienne famille de petits seigneurs bourgeois, originaires de Rodez et de Villefranche-de-Rouergue. Très tôt elle se destine à la vie religieuse, dans son village à Druelle, puis à Villefranche, où elle rejoint sa grand-mère et intègre une communauté religieuse d’entraide. Inspirée par son époque, elle crée en 1816, avec le soutien du diocèse de Rodez, la Congrégation des Soeurs de la Sainte Famille, toujours existante, dans le but de venir en aide aux plus démunis, et plus particulièrement les enfants. Pour cela Émilie est canonisée par le pape Pie XII en 1950.

Sainte Émilie DE RODAT nait le 6 septembre 1787 dans le château de Druelle, proche de Rodez. Elle fait partie d’une grande et ancienne famille bourgeoise aveyronnaise. Son père est trésorier général de Montauban, seigneur de Druelle, issu d’une lignée de conseiller du roi à Rodez. Du côté maternel, les DE POMEYROLS sont originaires de Villefranche-de-Rouergue depuis plusieurs siècles.

Très tôt Sainte Émilie est destinée à la vie pieuse, elle se plait notamment à aider les pauvres de son village. Durant la Révolution, elle est envoyée par sécurité chez ses grands-parents maternels au château de Ginals, où elle effectue alors sa première communion. Certaine de sa dévotion, elle décide plus tard de rejoindre à Villefranche-de-Rouergue, une communauté d’anciennes religieuses chassées durant les troubles de la Révolution française, et où se trouve alors sa grand-mère devenue veuve.

Là-bas dans la communauté de Madame de Saint-Cyr, installée dans la tour de la place Bernard LHEZ, elle se dédit à l’instruction et l’éducation religieuse des enfants. Elle fonde le 3 mai 1816, avec le soutien de son ami Antoine MARTY, vicaire général de Rodez, la congrégation des Soeurs de la Sainte Famille, toujours existante. L’année qui suit, forte de sa croissance, la congrégation rachète sur la même place du village, l’ancien couvent des Cordeliers, qui abrite actuellement la Congrégation et la chapelle Saint-Émilie-de-Rodat.

La congrégation se destine à un mode de vie monastique, mais aux devants des réalités de la vie, Émilie revient à ses principes de bases, d’aides aux plus pauvres. Elle vient en aide ainsi aux prisonniers, aux orphelins, aux malades et tous ceux dans le besoin. Néanmoins Sainte-Émilie ne verra qu’une partie de la concrétisation de son action, en 1832 l’évêque de Rodez approuve sa congrégation et son travail. Elle décède le 19 septembre 1852. Le pape Pie IX approuve définitivement la Sainte Famille en 1875, et Émilie est finalement béatifiée en 1940 puis canonisée en 1950 par le pape Pie XII.

Auteur : Union Généalogique d'Occitanie Historique

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