Le département de la Haute-Garonne

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Situé au niveau du bassin supérieur de la Garonne, le département de la Haute-Garonne est parcouru du sud au nord par le fleuve qui prend sa source dans les Pyrénées et qui fut autrefois une importante voie de commerce.
La densité de population est beaucoup plus importante au nord, au niveau de la périphérie toulousaine et moindre au sud au niveau du massif pyrénéens. 

C’est au début de notre ère que se développent les grandes villes antiques de Toulouse (Tolosa) et Saint-Bertrand de Comminges (Lugdumum Convenarum). En 849 est nommé à Toulouse le comte Frédélon, de la dynastie féodale des Raymond, qui entre le Xe et la fin du XIIe siècle a réussi à créer un « État toulousain » avant que celui-ci ne disparaisse durant la croisade contre les albigeois au début du XIIIe siècle et que le comté de Toulouse soit rattaché à la couronne de France.

Toulouse, située sur la route de Compostelle voit affluer les pèlerins. Avec Moissac, elle constitue un des berceaux de la sculpture romane dont les plus beauxexemples sont aujourd'hui conservés dans les musées.
En parallèle, la croissance urbaine permet la création de nombreux castelnaux créés par des seigneurs (Muret, Castelneau-d’Estretefonds) et sauvetés créées par des ecclésiastiques (Poucharramet Saint-Clar, Le Fousseret, etc.) puis de bastides (Revel, Villefranche-de-Lauragais, Grenade, etc.). Ce n’est qu’au lendemain de la seconde Guerre Mondiale qu’une grande mutation urbaine modifie le territoire. Les campagnes de la périphérie toulousaine ne cessent alors de reculer devant l’expansion de la métropole. 

Les constructions traditionnelles de ce territoire se composent généralement de murs en briques cuites ou crues, de cailloux roulés issus du lit de la Garonne et de toits en tuile canal. 
Les clochers murs sont une autre particularité architecturale de ce territoire. Très présents sur la plaine Lauragaise, il copient le premier exemple qui serait celui de l’église Notre-Dame du Taur à Toulouse. La nef unique caractéristique du gothique languedocien est partout présente dans les églises du territoire.
De nombreux décors caractéristiques de l’architecture toulousaine sont produits par la manufacture des Virebent qui a élaboré durant près d’un siècle (1830 – 1925) des céramiques en terre cuite. 

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