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Le Super Cayrou

À GRÉALOU DANS LE LOT
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Vivre une expérience unique en dormant dans une œuvre d'art, tout en contemplant le ciel étoilé du triangle noir du Quercy est désormais possible.
 

C'est sur l'un des chemins de Saint-Jacques de Compostelle que les artistes-architectes du collectif Encore-Heureux ont conçu le "Super-Cayrou". Cette œuvre d'art composée de deux cabanes en pierre sèches, dites "caselles" et d’une terrasse permet aux randonneurs de faire une halte et de profiter d'un panorama d’étendue remarquable qui dépasse largement les limites du Quercy.

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Cette œuvre d’art-refuge est la première du parcours artistique à ciel ouvert "Fenêtres sur le paysage" sur le GR 65, un des itinéraires des chemins de Compostelle en Occitanie.

Près de 16 000 promeneurs passent ici chaque année. Ces deux refuges offrent un abri au sec et au chaud sur les dalles de calcaire.

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Oeuvre d'art-refuge. (c) Grand Figeac

Aligné dans l'axe du solstice d'été, le balcon entre les deux "caselles" promet une vue imprenable sur la vallée du Célé.

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Refuge. (c) Région Occitanie

Construites par Vincent Caussanel et une équipe de bâtisseurs en pierre sèche, Super-Cayrou fait appel au savoir-faire traditionnel des lauziers. Plus de cent tonnes de pierres, extraites à la micro-carrière de Grèzes, ont été nécessaires pour le bâtir.
 

Son nom « cayrou » est un clin d’œil aux tas de cailloux empilés par les paysans lorsqu'ils les retiraient de leurs champs.

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Pierre en forme de lézard. (c) Région Occitanie

L'observateur attentif remarquera dans la pierre la forme d'un lézard. Il s'agit du lézard ocellé, une espèce de reptiles menacée d'extinction difficile à observer, qui habite pourtant dans des zones arides, comme les pelouses sèches que l’on trouve ici.

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Lézard ocellé. (c) Grand Figeac

La particularité de ces pelouses est due à la roche calcaire qui ne retient pas l’eau. La faune et la flore se sont adaptées à ce milieu et beaucoup de ces espèces sont rares en France et en Europe. A certaines périodes, on peut admirer une vingtaine de types d’orchidées, des graminées (bromes, fétuques...) et différents petits arbustes (genévriers, buis). Afin de préserver ce patrimoine naturel, les promeneurs doivent veiller à rester sur le chemin pour ne pas piétiner cette nature fragile.

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Pelouses sèches et orchidées sauvages.

Portées par l’association Derrière le Hublot et l'Agence des chemins de Compostelle, d'autres "œuvres d'art-refuges" ont été réalisées sur le GR65 et d'autres verront le jour avec le soutien de l’Union européenne via le programme LEADER (FEADER/L’Europe s’investit dans les zones rurales), la DRAC Occitanie, la Région Occitanie, l’ANCT Massif central.

Pour en savoir plus :

Crédits :

Conception, carte et texte : Christelle Parville, Direction de la Culture et du Patrimoine, Région Occitanie.