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Les premiers monuments dédiés aux soldats morts lors d’un conflit apparaissent en France et en Occitanie /Pyrénées-Méditerranées après la guerre de 1870. Peu nombreux, ces édifices sont généralement érigés dans les années 1890. Ils participent à l’étude menée par la Région sur le patrimoine mémoriel lié aux conflits du XXe siècle. En effet, dès la fin de la Grande Guerre, chaque village ou presque possède son lieu de mémoire: monument aux morts, plaque commémorative, tableau commémoratif, chapelle dédiée aux morts de la guerre de 1914-1918, cloches de la Victoire…
Après le deuxième conflit mondial, de nouvelles plaques commémoratives sont ajoutées généralement aux monuments aux morts précédents. Parfois, un nouveau monument est érigé, un nouveau lieu de mémoire est renseigné (ancien camp de jeunesse, ancien lieu de détention, ancien lieu de combats, passages de frontières…).
Recenser le patrimoine mémoriel c’est donc constituer un corpus qui permette l’étude des différents processus de transmission de la mémoire et de sa représentation.