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ensemble castral : castrum dit Château des Anglais

11e siècle (?) ; 12e siècle (?) ; 13e siècle (?) ; 14e siècle (?)

D'après les notes du chanoine Albe, Hugues de Cardaillac reçoit en 1316 une reconnaissance d'un Raymond de Saint-Géry, dont la seigneurie passa ensuite par alliance aux Hébrard de Saint-Sulpice ; en 1482, Raymond Hébrard, évêque de Cahors, possède "le château et la maison forte" (Clary, 1986 ; J. Lartigaut, 2001, p. 316). En 1504, Saint-Géry est tenu par Antoine de Gontaud, seigneur de Cabrerets et de Lalbenque, et Raymond Hébrard de Saint-Sulpice, baron de Labastide Froutanière (Labastide-Murat), sous la suzeraineté des Saint-Cirq (L. d'Alauzier, 1984).
Le "château" lui-même n'est donc que très peu renseigné par la documentation. Une porte à arc brisé et l'appareil de certains murs permettent de dater une partie des vestiges du 13e ou du 14e siècle, sans exclure la possibilité de maçonneries plus anciennes.

calcaire ; moellon

Le site du castrum se trouve au pied de la falaise, au nord-ouest du village où subsistent également des vestiges significatifs de constructions datables des 13e-16e siècles. Il est constitué d'un abri sous roche et d'une grotte précédée d'un porche, au pied de la falaise au nord-ouest du village, complétés par plusieurs bâtiments dont les murs conservés dessinent un rectangle d'environ 40 m sur 30. L'abri sous roche présente des trous d'encastrement de poutres laissés par les planchers de structures bâties en pierre ou en bois. La grotte n'a pas été aménagée, à l'exception de son porche dont l'accès est barré par un mur en partie reconstruit.
A l'entrée est du site subsiste une porte couverte d'un arc brisé et chanfreinée, placée dans une maçonnerie de moellons plus ou moins équarris, dont l'angle avec le mur en retour vers l'ouest est soigneusement appareillé en pierre de taille. On rencontre ensuite un mur perpendiculaire à la pente, puis un long mur qui semble marquer la limite sud du site, et en continuant vers l'ouest un mur avec deux retours inversés. Dans la partie ouest, trois ou quatre murs, parallèles entre eux, sont perpendiculaires à la pente ; l'un d'entre eux présente un parement en pierre de taille ou moellon très soigneusement équarri.
L'emprise du site et les coordonnées géographiques demanderaient à être vérifiées sur place.

vestiges ; envahi par la végétation ; mauvais état

Saint-Géry

Lot

1841 C3 529 ; 2014 C 507

isolé

Bénéjeam (Mireille), Les châteaux des anglais, Quercy-Recherche, n° 57-58 (mars-août 1984), p. 64-65.
Alauzier (Louis d'), Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. CV, 1984, p. 215-216.
Clary (Abbé), Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, Cahors, Imp. Tardy, 1986, p. 252.
Lartigaut (Jean), Le Quercy après la guerre de Cent ans, Editions Quercy-Recherche, 2001, p. 490.

Parc Naturel Régional des Causses du Quercy

IA46101490

(c) Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; (c) Conseil général du Lot

Séraphin Gilles ; Scellès Maurice

2013

2015/01/02