Commentaire historique :
Le repaire (F. Auricoste, 1990) aurait appartenu à l'origine aux Ratier, dont la présence aux Arques est attestée dès le 13e siècle. Les Ratier disparaissent à la fin de la guerre de Cent ans, leurs possessions, dont le repaire des Arques passant aux Belcastel : en 1462, Raymond Bernard de Belcastel se déclare héritier universel de son père Jean de Belcastel, seigneur de Campagnac, Birelas, Belcastel, etc. et héritier de Guillaume Ratier. Au début du 16e siècle, les biens que les Belcastel possédaient aux Arques sont vendus à Antoine Calmeilhe, puis passent aux Vaquery de la Rode. Le repaire, une maison avec tour, écuries, étables, pigeonniers et basse-cour, est inhabitable en 1715 ; il appartient alors aux La Duguie de Valgoudou qui le conservent jusqu'en 1778, date à laquelle il est vendu à Jean-Louis de Brons, qui le revend à Jean-Baptiste Lemosy, dont un descendant le cède à Ossip Zadkine en 1934.
L'édifice conserve quelques vestiges d'une construction du 13e ou du 14e siècle, et une tour d'escalier que ses fenêtres situeraient à la fin du 15e siècle ou au début du 16e, mais dont la porte d'entrée n'est sans doute pas antérieure au début du 17e siècle. Les bâtiments ont été largement remaniés à l'époque moderne.