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séminaire, caserne Bessières, actuellement annexe de la préfecture, espace associatif et de congrès, commissariat

3e quart 17e siècle (détruit) ; 2e quart 18e siècle (?) ; 4e quart 19e siècle

Coëque-Verdier (architecte) ; Chevalier (entrepreneur de maçonnerie) ; Sommande (entrepreneur de maçonnerie)

Solminihac Alain de (personnage célèbre)

La décision d'ouvrir un grand séminaire à Cahors est prise sous l'impulsion de l'évêque Alain de Solminihac en 1638. L'administration en est confiée aux Lazaristes, créés par Vincent de Paul à Paris. Les acquisitions de terrains débutent en 1646 et les travaux en 1652. Ce premier bâtiment, aujourd'hui détruit, est sans doute achevé avant 1664, date portée par une cloche qui se trouvait jusqu'en 1890 dans le campanile ; il comprenait un escalier porté par des voûtes d'ogives retombant sur les piliers carrés. Un bâtiment (le seul conservé aujourd'hui de l'ancien grand séminaire) lui est ajouté dans le deuxième quart du 18e siècle, après 1731. Conséquence de la Révolution, l'édifice devient une caserne en 1792 ; il est réaffecté au grand séminaire de 1817 à 1831, puis est rendu au ministère de la guerre et devient la caserne Bessières depuis 1832 jusqu'à son abandon par l'armée en 1958. Le petit séminaire qui avait été joint à l'établissement en 1731 est démoli en 1832. Dans les années 1874-1877, la construction de deux bâtiments supplémentaires, réalisée par les entrepreneurs de Périgueux Chevalier et Sommande sur les plans de l'architecte du génie Coëque-Verdier, donne à la caserne un plan correspondant au plan-type à trois bâtiments en U autour d'une cour.

De l'un des plus anciens séminaires créés en France après le Concile de Trente pour la formation des prêtres, il ne reste qu'un bâtiment, du 18e siècle, devenu aujourd'hui annexe de la préfecture du Lot : il y subsiste en particulier un escalier remarquable, à rampe en ferronnerie. Au 19e siècle, l'ancien séminaire est devenu la caserne Bessières et deux bâtiments définissant une grande cour pour les prises d'armes ont été ajoutés dans les années 1874-1877. Après l'abandon du site par l'armée en 1958, les deux bâtiments sont aujourd'hui devenus espace associatif et de congrès (espace Clément-Marot) pour le bâtiment nord et commissariat de police pour le bâtiment ouest, musée de la Résistance pour l'un des pavillons d'entrée.

enduit

tuile creuse ; tuile mécanique

3 étages carrés ; étage de comble

voûte d'ogives ; voûte d'arêtes ; voûte en berceau en anse-de-panier (à lunettes)

élévation à travées

toit à longs pans ; croupe

escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, suspendu

Le seul bâtiment conservé de l'ancien séminaire (actuelle annexe de la préfecture) comporte trois étages ; le rez-de-chaussée est entièrement voûté : en voûte en berceau en anse de panier à lunettes sur la partie sud, en voûte d'arêtes sur le couloir nord ; l'escalier maçonné à volées droites porte une rampe en ferronnerie. L'escalier du bâtiment du 17e siècle, détruit, était porté par des voûtes d'ogives retombant sur piliers carrés. Les deux bâtiments du 4e quart du 19e siècle comportent trois étages carrés et un étage de comble.

Cahors

Charles-De-Gaulle (place)

Cahors faubourg

1971.BY.255, 257, 458, 459, 466, 486, 487, 489, 499, 500, 502 à 505, 512 à 514, 518, 519, 525, 528, 578 à 588

en ville

Pays de Cahors et du sud du Lot

IA46000100

(c) Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; (c) Ville de Cahors

Scellès Maurice

2002

2013/11/18

escalier

L'escalier du 2e quart du 18e siècle est remarquable par sa forme et son ampleur.